fbpx
vente a domicile, les hommes témoignent
4.5/5 - (8 votes)

La Vente à Domicile un univers exclusivement féminin? Plus maintenant…

Incontestablement, les femmes sont encore largement majoritaires dans l’univers de la Vente Directe et particulièrement de la Vente à Domicile en réunion. Pourtant, les hommes sont de plus en plus nombreux à rejoindre les enseignes de Vente Directe. ObjectifVdi vous livrent le témoignage de quelques uns d’entre eux.




La Vente Directe se traduit par deux approches du particulier, client final: la Vente en face à face, qui a lieu au domicile du particulier ou sur son lieu de travail et la Vente en réunion, au domicile d’un hôte ou d’une hôtesse avec plusieurs participants.

Grâce à une diversification des produits distribués qui ne sont plus uniquement destinés à une clientèle féminine, les hommes hésitent de moins en moins à se tourner vers la Vente Directe pour trouver un complément de revenu ou une activité principale. Désormais, se sont aussi les services et les produits destinés à l’amélioration de l’habitat qui sont concernés, des univers où l’on s’attend à la présence des hommes. Mais vous allez découvrir que Vendre à Domicile se conjugue aussi au masculin, y compris lorsqu’il s’agit de vente en réunion, pour un complément de revenus ou un plan de carrière.

Tony à commencé en février dernier chez Léonard Vins et Terroirs, en tant que VDI Acheteur/Revendeur. Ancien chef d’équipe dans une usine de recyclage, ce passionné de vins et de terroirs, a entamé sa reconversion, il y a plusieurs années. Tony LandreauVendanges, formation diplômante en commercialisation des vins puis caviste et conseiller en vins dans plusieurs caves de la région Nantaise en tant que salarié, la Vente à Domicile s’est imposée comme la solution pour prendre son indépendance sans les lourdeurs administratives et les investissements financiers liés à la création d’entreprise.

A 34 ans, Tony a choisi une enseigne dont la philosophie se rapproche de la sienne: défense du terroir et promotion des petits producteurs et à laquelle il peut aussi soumettre ses propres « découvertes » qui seront éventuellement référencées par l’enseigne! Une structure légère à taille humaine qui correspond à ce conseiller qui recherche bonne humeur et convivialité.

Même si les revenus sont encore insuffisants, Tony se consacre à 100% à cette activité qu’il souhaite développer et pérenniser en veillant à instaurer une relation de confiance avec ses clients. Son point fort réside dans sa connaissance des vins, c’est la raison pour laquelle, il souhaite mettre un accent particulier sur son rôle de conseiller, y compris pour une clientèle exigeante à la recherche de produits haut de gamme. Sa faiblesse est pour lui un « carnet d’adresse » insuffisant qui ne lui facilite pas le démarrage de l’activité.

C’est donc tout naturellement que Tony utilise les réseaux sociaux pour se fairTony Leonard Vins et Terroirse connaître et communiquer sur son activité auprès de personnalités locales, de journalistes… Récemment, Tony a animé un stand lors du Footgolf d’Ancenis après avoir contacté un ancien joueur du FC Nantes! L’objectif est de dépasser le cadre traditionnel des réunions et de proposer un accompagnement pour le choix des vins lors d’un événement (repas de fêtes, mariage…). Des animations dans les camping et des partenariats avec des VDI d’autres secteurs d’activité, sont aussi prévus. Favorable au développement d’un réseau d’entraide, Tony ne souhaite pas constituer une équipe de vendeurs mais construire sa propre structure autour de l’univers du vin en partageant sa connaissance des produits, de l’œnologie et sa passion du terroir.

Pour Tony, être un homme dans son métier n’est ni une force ni une faiblesse. Les hommes sont assez présents dans son secteur, toutefois il observe que les leaders dans l’entreprise sont…des femmes!!

Tony Landreau sur Facebook

Eric à découvert la vente à domicile au travers d’un reportage TV. Il exerce cette activité complémentaire depuis 8 ans, dont 2 ans pour l’enseigne OLEAM qu’il représente aujourd’hui en tant que VDI mandataire. Eric à choisi l’enseigne pour la qualité de ses produits bio et écologiques pour la maison, la fabrication Française et le caractère familial de l’entreprise.  

Après quelques années passées dans la restauration, puis une formation et une expérience professionnel d’agent d’entretien, Eric, 45 ans, a désormais pour objectif de devenir responsable de secteur en Bretagne pour OLEAM « j’aime le contact avec les gens et j’aime les produits que je vends ». Les hommes sont peu présents dans ce secteur d’activité mais Eric voit une force à être un homme dans cet univers plutôt féminin.Eric Liger Oleam

Ce conseiller trouve ses clients, hôtes et hôtesses grâce aux flyers qu’il distribue pour se faire connaitre, aux réseaux sociaux et aux salons auxquels il participe et organise avec d’autres VDI « je participe a beaucoup de salons de VDI, nous sommes maintenant une belle équipe pour organiser des salons ».

Principales difficultés, la forte concurrence et la mauvaise image que certaines personnes ont encore des Vendeurs à Domicile. En revanche, Eric se réjouit de constater que la clientèle se fidélise grâce à la qualité des produits.

Retrouvez Eric Liger sur Facebook

Djilali Derkaoui - Leonard Vins et TerroirsDjilali a découvert la Vente Directe sur internet et à rejoint l’enseigne Léonard Vins et Terroirs depuis un an, après avoir été serveur en boite de nuit et agent contractuel de police. Séduit par la qualité des produits, Djilali compte bien construire son réseau de vendeurs et faire de la Vente Directe son métier et considère qu’être un homme dans ce métier est une force.

Conscient que le secteur est fortement concurrentiel, le jeune conseiller de 24 ans, utilise les supports de communication de l’enseigne et les réseaux sociaux pour se faire connaitre et confie « être toujours prêt à parler se son activité, et ne jamais se déplacer sans cartes de visite« , mêlant astucieusement les moyens modernes de communication avec des méthodes plus « traditionnelles », comme le démarchage en boites aux lettres en ne négligeant pas mailing et suivi client.Témoignage Leonard Vins et terroir

Djilali considère recevoir une rémunération correcte et avoue tirer sa principale source de satisfaction de la liberté que lui offre ce métier dans l’organisation de son planning.

Djilali Derkaoui sur Facebook

Mickaël MagninPour Mickaël, 35 ans, surveillant dans un lycée, la vente à domicile est un univers familier, avec une mère qui exerçait chez Tupperware.

C’est dans l’univers des « jouets pour adultes » que Mickaël a débuté, une expérience très positive qui s’est achevée avec la disparition de l’enseigne.

Décidé à poursuivre l’aventure de la vente directe, ce passionné de jeux à choisi OIKA OIKA, qui distribue des jeux de société et de loisirs créatifs. C’est en effet après avoir participé à un atelier jeu que Mickaël a entamé son activité de VDI mandataire chez OIKA OIKA. Séduit par cette jeune enseigne dynamique, de taille humaine, qui associe ses vendeurs à l’élaboration de son catalogue (des produits moins connus du grand public, conçus par des petits éditeurs, sélectionnés et testés par les équipes), Mickaël, réfléchit même à la possibilité d’en faire son activité principale. Une décision qu’il laisse mûrir, sachant qu’il faut gérer le caractère saisonnier de l’univers des jeux et jouets. Un secteur mixte ou côté vendeurs les femmes sont encore majoritaires, en revanche le public auquel s’adresse les produits est intergénérationnel et les réunions se déroulent dans un très bonne ambiance. Les présentations sont ludiques et passent par des séances de jeu qui permettent aux invités de découvrir les produits et mêlent, enfants, parents et grands-parents…

Le site de l’enseigne permet aux clients (et seulement aux clients) de commander leurs jeux, grâce au code internet de leur conseiller. Un plus qui ne nuit pas aux VDI qui « perçoivent la même commission que lors des ateliers » rappelle Mickaël.Mickael Magnin OIKA OIKA

L’enseigne apporte des formations produits au siège de l’entreprise ou par conférence téléphonique. Adhérente de la FVD, OIKA OIKA met en place pour ses vendeurs un accès à la Vente Directe Académie.

Michaël observe que le suivi client donne des résultats très positifs et remarque qu’il devra s’y consacrer davantage. Les réseaux sociaux permettent eux aussi de maintenir un contact et de dater des réunions, en informant les clients des nouveautés. Pour ce conseiller, les autres axes de développement de la clientèle, outre le classique bouche à oreille, pourraient être de développer des partenariats avec les centres de jeux et de participer davantage aux salons de la vente à domicile.

Mickaël Magnin sur Facebook

Guillaume Guy Demarle

Guillaume, jeune vendéen de 27 ans, nous raconte son parcours : « J’ai quitté ma façade atlantique pour devenir ingénieur chimiste, et j’ai intégré une école d’ingénieur en chimie sur Lyon en 2009, après une classe préparatoire. En 2011, après deux années d’école, je suis parti en stage de césure d’un an en Angleterre en tant que chercheur en polymères adhésifs pour Henkel. J’ai continué sur ma lancée internationale pour réaliser ma 5ème année d’études au Québec, en échange à Polytechnique Montréal. Là-bas, je me suis spécialisé dans l’environnement et j’en ai profité pour élargir mes connaissances à l’aide de modules de marketing, d’innovations et d’entrepreneuriat. J’ai ensuite effectué mon stage de fin d’études sur Lyon chez EVEA, une entreprise de conseil qui oeuvre dans l’éco-conception, l’analyse du cycle de vie et le développement durable. Je sors diplômé ingénieur en avril 2014. » 
 

Si rien ne prédestinait donc, ce jeune vendéen de 27 ans à faire carrière dans la Vente Directe, c’était sans compter la détermination de Yolande Cistac (aujourd’hui sa marraine chez Guy Demarle). « Depuis tout jeune, j’aime cuisiner (surtout la pâtisserie), et j’aime le contact humain. En juillet 2013, Yolande, la mère d’une amie à moi, m’avait parlé de son activité d’animatrice culinaire chez Guy Demarle et m’avait dit « Je vois ce que tu cuisines, je vois comment t’es avec les gens, tu prends le temps qu’il te faut, mais je te veux dans mon équipe ! » En juin 2014, un an plus tard, mon diplôme d’ingé en poche, et après une courte période de recherche d’emploi qui s’annonçait longue, chaotique et éreintante, je la rappelle ! « Allo, Yolande, tu m’envoies un dossier d’agrément, je me lance! » Cela fait presque un an aujourd’hui!« 

Guillaume et Yolande Guy Demarle

Convaincu par la large gamme de produits proposés par l’enseigne Guy Demarle et par le concept convivial des ateliers culinaires, Guillaume a démarré son activité de VDI mandataire, en partant de sa liste de connaissance, (amis, familles, voisins, amis d’amis, associations, sport…) pour très rapidement « rayonner en dehors de ma zone de connaissance/confort. Au quotidien, je saisi chaque opportunité de faire connaître Guy Demarle et le concept de l’atelier culinaire. Soit les gens ne connaissent pas, sont curieux de découvrir les produits, les adorent puis en redemandent, soit ils sont déjà fans et sont ravis de découvrir un conseiller proche de chez eux.

Cuisine Guillaume Guy Demarle

Dans les deux cas, dater un atelier culinaire se fait assez simplement parce que c’est l’occasion pour les hôtes(esses) de proposer une soirée agréables chez eux, autour de l’art culinaire, (Ça change du cinéma et du bowling!) et en plus de s’équiper gratuitement! Je privilégie toujours le contact (physique ou téléphonique), la Vente Directe, c’est avant tout du relationnel. J’ai également une page facebook professionnelle et je suis présent sur la quasi totalité des réseaux sociaux actuels. Internet permet de rayonner sans frontière et dans le cadre de la Vente Directe, c’est un excellent atout pour gagner en notoriété.

Etre un homme dans ce secteur ou les hommes sont encore peu présents représente un force selon Guillaume et la nécessiter de constituer une équipe lui offre l’opportunité d’utiliser sa formation initiale. « Je m’y retrouve totalement avec mon diplôme, j’apprends vite les connaissances nécessaires au monde VDI. Il y a l’aspect recrutement et management de ses recrues, la prospection clients, le suivi client, et l’animation à domicile! J’y retrouve tout ce qui m’anime au quotidien, à savoir, de l’humain à tous les niveaux et de la cuisine! 

Mes objectifs sont d’en faire une activité principale d’ici 2/3 ans. J’ai à coeur de renforcer l’activité dans la bassin lyonnais et de construire une équipe solide. Ensuite, je souhaiterai rayonner en région Parsienne et en Vendée. Je veux remporter les challenges voyages au passage et continuer de m’épanouir dans mon travail!

Guy Demarle nous fournit des formations gratuites et adaptées à nos besoins (jeune recrue, Manager Senior, etc.), des support de communication, des flyers, un extranet, un site e-learning, bref tout le nécessaire à un accompagnement réussi et efficace. Une fois par an, la Convention et le Grand Evénement sont des moments forts qui soudent les conseillers! (Cette année, c’est fin août à Paris d’ailleurs!) Il y a même la Demarle Académie, pour pousser certains éléments plus loin et peaufiner sa maîtrise des différentes facettes du VDI, qui sont très complètes!« 

Des obstacles? Pour Guillaume, c’est le manque de temps, particulièrement à ce stade ou tous les membres de cette jeune équipe ne sont pas encore tout à fait opérationnels et Guillaume rêve de posséder le don d’ubiquité!! Mais cela est largement compensé par la satisfaction d’être Manager Sénior après seulement 10 mois et d’animer une équipe de 7 conseillers dynamiques et motivé, de bénéficier de produits cadeaux offerts par l’enseigne et d’être sélectionné pour la prochaine Convention. « Dans la liste des 40 meilleurs jeunes conseillers qui remportent le voyage à Rome qui aura lieu fin juin, il y a mon nom! Je suis sélectionné pour la Convention à Paris fin août réservés aux meilleurs animateurs! Et il y a encore de sacrées surprises à venir, mais chuuuut. »

Guillaume Guy demarle

Alors… bilan de la Vente à Domicile 100% positif? « Quand on m’a présenté l’activité, tout était tellement parfait, scintillant et attirant, que j’étais tenté mais en même temps, je me disais: Flûte, c’est pas possible, c’est trop beau pour être vrai, il y a forcément un piège quelque part! » Après un an, je peux le dire, il n’y a aucun piège! C’est vraiment le fun! Un métier passion, enrichissant, ce n’est pas réservé qu’aux stars de cinéma! Par contre, pas de secret, il faut bosser! Et quelle corvée d’aller s’éclater aux fourneaux chez les gens! »

Enthousiaste et passionné, Guillaume à un petit message à vous faire passer:

Sinon, les hommes vous êtes où? Laissez-donc un peu tomber la cravate et le costume pour le tablier! Il y a de la place pour vous et c’est maintenant que ça se passe!

Guillaume Nimeskern sur Facebook

A 28 ans, Stephan a déjà 4 ans de vente à domicile derrière lui. En voulant gagner un appareil culinaire, Stephan est tombé amoureux du métier, au poStephan Bock Graine de plaisirint d’envisager aujourd’hui d’en faire son activité principale. Après avoir tenté l’aventure dans l’univers culinaire, il exerce depuis 2 ans son activité de VDI mandataire pour Graine de plaisir dans l’univers des jouets pour adulte, un secteur ou Stéphan observe une forte présence des hommes, une force selon lui »J’ai aimé les produits et je me voyais les vendre. La philosophie de l’entreprise et la vision du fondateur sont les mêmes que les miennes.« 

L’objectif est clair « faire de mon activité une activité principale, recruter et former pour avoir une équipe dynamique, aider mes filleuls à constituer leur équipe. » Mais la difficulté est « de pas savoir si la personne recrutée est réellement motivée. » Pour y arriver Stéphan bénéficie du support de l’enseigne: Visio formations 3 fois par semaine, formation en région 1 fois par trimestre.

Très présent sur les réseaux sociaux, c’est malgré tout lors des réunions qu’il anime que Stephan trouve ses hôtes(esses) « chez nous ce n’est pas l’hôtesse qui reçoit un avantage si une réunion est reprise, mais bien la cliente qui devient hôtesse qui a un avantage.« 

La plus belle récompense? « La satisfaction et les remerciements des clients qui apprécient les produits et qui ont passé une bonne soirée. Aussi lorsque un(e) filleul(e) réussi son challenge de démarrage et atteint les objectifs qu’il(elle) s’est fixé.« 

Stephan Bock sur Facebook

Novice dans la vente à domicile, Patrick, 25 ans,  à rejoint l’enseigne Misstoysy, en tant que VDI mandataire, il y a seulement 3 mois après avoir remarqué une annonce dans Le Bon Coin. « Après 8 ans de restauration, je souhaitais changer de voie professionnelle et j’ai trouvé une annonce de recrutement pour la vente à domicile de parfums. J’ai cherché un domaine qui me conviendrais mieux. Je me suis tourné vers Misstoysy car le challenge de départ était le plus simple et de plus j’ai eu l’occasion d’avoir le directeur au téléphone qui m’a donné de nombreux conseils avant de me lancer pour que je puisse réussir en tant qu’ homme, dans cet univers. Un directeur qui te dit « Ne signe pas le contrat tant que tu n’as pas de réunions » est très rassurant.Patrick Blanchard Misstoysy

A terme, l’objectif de Patrick est de constituer une équipe et de se consacrer à temps plein à cette activité. Pour le moment, il s’agit de se faire connaître en utilisant les salons, réseaux sociaux, les flyers (fournis par l’enseigne), le cercle d’amis, les soirées qu’il organise en boite de nuit et les affiches que Patrick déposera bientôt chez les commerçants.

Difficile d’être un homme dans ce secteur selon Patrick qui constate que « beaucoup de femmes ne veulent pas d’un homme pour parler jouets pour adultes et lingerie, et annulent leur réunion parce que je suis un homme.. C’est peut-être plus facile pour un homme de vendre des bougie ou des produits d’entretiens que des jouets pour adultes… » Ce qui n’empêche pas ce jeune Ambassadeur de « s’éclater dans ce métier et de passer des soirées très drôles« !

Patrick Blanchard sur Facebook

Eric, 50 ans est VDI Acheteur/Revendeur pour Coffee and Cie depuis février dernier. Charcutier salarié, puis à son propre compte, puis à nouveau salarié, Eric a mis un pied dans la vente à domicile en 2012. Les premières tentatives se sont montrées peu concluantes. En cause, un manque de motivation et des produits qui ne lui correspondaient pas.Eric Gourbillon

S’il s’agit pour le moment d’une activité complémentaire menée en parallèle de son statut de salarié, Eric fourmille d’idées pour développer son « business », et semble déterminé à en faire, à terme, son activité principale. L’enseigne propose des produits autour de la « pause café » avec lesquels ce conseiller, qui s’avoue plutôt timide et réservé, se sent à l’aise.

« Finalement, un Kit de démarrage, c’est quand même beaucoup plus simple et beaucoup moins coûteux que l’acquisition d’un fond de commerce » rappelle cet ancien commerçant, « une facilité au démarrage pour une activité qui offre indépendance et liberté d’organisation, dommage que ce qui devrait être considéré comme un vrai métier, ne soit pas toujours pris au sérieux! Le plus dur, c’est de passer à l’action et de surmonter la peur des refus.« 

L’équipe est à construire, dans cette optique, Eric a déjà participé à quelques salons de la vente à domicile, mais regrettent que la communication soit « délaissée » et que la fréquentation ne soit pas toujours au rendez-vous… Côté clients, Le conseiller organise des animations lors de ses réunions (tombola) et bien souvent « ce sont les clients qui deviennent eux-mêmes des partenaires.« 

Eric Gourbillon Coffee and CieRécemment Eric proposait une dégustation gratuite aux abords d’une supérette, une expérience à renouveler qui lui a permis de faire découvrir ses produits, de nouer des contacts  et d’obtenir des rendez-vous. Autres pistes: se faire connaitre des salons de coiffure et des instituts de beauté et trouver des VDI partenaires pour faire des « échanges de réunions. »

L’enseigne propose une visio conférence de formation, 1 fois par semaine et tous les 15 jours, sur invitation pour les recrutements. Agréable surprise, Eric pourra bientôt avoir accès à la formation en e-learning de Vente Directe Académie, grâce à l’adhésion de l’entreprise à la FVD.

Le secteur est mixte, être un homme ne présente ni avantage ni inconvénient, mais là encore les leaders sont…des femmes!

Eric Gourbillon sur Facebook



Xavier, 55 ans est arrivé dans la Vente à Domicile par hasard, il y a 4 ans « Une de mes connaissances cherchait une conseillère pour organiser une vente à domicile des produits PARTYLITE qu’elle connaissait et appréciait. Elle m’a demandé si toutefois j’avais quelqu’un en vue. Je me suis « débrouillé » pour contacter une conseillère et nous l’avons sollicitée pour qu’elle vienne faire une présentation. J’ai personnellement apprécié d’emblée les produits: bougies parfumées et objets de décoration et cette même conseillère m’a proposé de rejoindre son équipe. Mon objectif initial se résumait à me « faire plaisir et finalement je me suis pris au jeu ».

Éducateur spécialisé depuis 1984, Xavier a exercé sur le « terrain » auprès d’un public varié « enfants, adolescents et adultes en difficultés familiale, sociale et/ou comportementale. J’ai travaillé tant au service d’associations exerçant des missions de service public qu’au sein de structures publiques. Éducateur « de terrain » en début de carrière, j’ai suivi des formations complémentaires qui m’ont conduit à prendre davantage de responsabilités en occupant des postes d’encadrement d’équipes pluridisciplinaires. La vente à domicile est une activité complémentaire qu’il exerce en tant que VDI mandataire mais « l’idée que cette activité devienne une activité principale et à temps plein commence à germer même si ce n’est pas encore un réel objectif. Je me fixe généralement des objectifs à court et moyen termes, en fonction des autres activités que j’exerce et qui occupent une part importante de mon temps. »

xavier françois partylite

Chez PARTYLITE, les hommes sont peu représentés mais Xavier ne constate pas de difficultés particulière pour les hommes. « Je me fais connaître lors des présentations que j’anime, sur des Salons VDI auxquels je participe et/ou que j’organise par le biais d’une association « Breizh VDI » que j’ai créé avec d’autres VDI de différentes sociétés. Secondairement c’est par « le bouche à oreille » que je contacte mes futures hôtesses. J’utilise aussi les réseaux sociaux, principalement Facebook, certains sites internet dédiés à la vente directe, des supports publicitaires « traditionnels » (cartes de visite et Flyers) et il m’arrive parfois d’aller à la rencontre de nouvelles personnes en les interpellant directement dans la rue. »

Alors quels sont les principaux obstacles? « Je suis confronté à la difficulté d’entretenir et d’accroître mon « fichier clients », aux « annulations » de présentation qui sont toujours source de « frustration » et parfois de découragement. En revanche je prends un réel plaisir à parler des produits que je « défends, à animer des présentations, à rencontrer des personnes sympathiques et « positives » et comme on a coutume de dire: « cerise sur le gâteau », je profite moi-même des produits dans des quantités que mon pouvoir d’achat ne me permettrait pas d’acquérir en qualité de client et je « gagne » un complément de revenus non négligeable. »  

Breizh VDI

Xavier juge satisfaisants les supports fournis par l’enseigne tant au niveau de la formation que de la communication, mais observe une réelle difficulté à pérenniser les équipes constituées « Je ne rencontre pas de difficultés à « recruter/parrainer » de nouveaux partenaires lorsque je m’en donne les moyens mais c’est extrêmement énergivore et chronophage pour des résultats très médiocres à terme. Même en consacrant du temps à la formation des nouveaux partenaires, peu résistent aux difficultés auxquelles ils se trouvent confrontés. »

Ce qui amène Xavier à s’interroger « sur ce qui serait bon de mettre en œuvre pour professionnaliser davantage ce secteur et permettre ainsi que les personnes qui se lancent dans ce type d’activité ne « démissionnent » pas en si grand nombre dans les premiers mois (voire les premières semaines) qui suivent leur démarrage. 

J’essaie d’y contribuer à mon niveau, par les actions que l’association Breizh VDI, que je préside, met en place. Je reste un peu critique à l’égard des sociétés, toutes marques confondues, qui communiquent encore trop en laissant croire que l’on « gagne de l’argent facilement » dans la vente directe. C’est avant tout un vrai métier auquel il faut se former et chaque conseiller/ère doit intégrer qu’il crée sa propre entreprise. Cela suppose certes des avantages mais aussi des contraintes. »

Breizh VDI sur Facebook

Xavier François sur Facebook

Pascal,  44 ans, fonctionnaire hospitalier dans l’aide médico psychologique, exerce une activité complémentaire dPascal Rehme vente à domicile depuis 15 ans. VDI mandataire pour l’enseigne de bijoux CARASAGA, Pascal reconnait avoir des objectifs « raisonnables »: « financer l’achat d’un ordinateur, d’une télé et depuis peu d’une voiture. Mes mes gains mensuel paient le prêt de la voiture. Je suis une personne qui aime le contact et parle beaucoup, alors la vente à domicile…ça tombe sous les sens! C’est un réel plaisir de présenter les produits et de faire de nouvelles rencontres.« 

Pascal a choisi CARASAGA pour sa fabrication 100% Française, sa taille humaine et son adhésion à la FVD (Fédération de la Vente Directe). Peu d’hommes dans l’univers des bijoux, mais un force d’après Pascal. Un travail d’équipe, pour lequel il recrute d’autres vendeurs.

Pascal Rehm CARASAGAL’enseigne fournit des formations par web conférences, des catalogues ainsi que des outils d’aides à la vente et un « Kit Spécial Salon » qui viennent compléter les actions de Pascal sur les réseaux sociaux, le bouche à oreille et les flyers distribués dans les commerces, sans oublier les collègues de travail. La difficulté? Redater les réunions…

Pascal Rehm sur Facebook

Deux témoignages de VDI Acheteurs/Revendeurs le premier chez FREDERIC M et le second chez FM GROUP.

Pour Sébastien, 32 ans, issu du bâtiment, c’est à la suite d’un licenciement que s’est décidée sa carrière dans la Vente Directe chez FREDERIC M. 7 ans plus tarSébastien Félix FMd, Sébastien ambitionne d’atteindre bientôt la qualification de DP (Distributeur Privilégié) autour « d’une belle équipe« .

Pour Philippe, 47 ans, il s’agit d’une activité complémentaire « J’ai travaillé dans l’hôtellerie sur bordeaux, puis comme téléconseiller. A la suite d’un plan social,  j ai passé mon diplôme d’aide soignant en 2008. Je travaille de nuit, alors je me suis dit: j’ai du temps libre autant qu il me rapporte ! J’ai tenté l’aventure de la vente a domicile! Il y a maintenant 4 ans. Philippe Durand FMPour choisir FM GROUP, j’ai comparé les prix, testé les produits et pris connaissance du plan marketing. J’ai aussi jugé qu’avec le peu d’ancienneté de l’entreprise en France, il y avait quelque chose a faire. Moi qui étais réservé et pour qui parler en public était un calvaire, et bien maintenant je suis une vrai pipelette ! Je me suis épanoui dans cette activité !

Tous les deux s’accordent à voir une force dans le fait d’être un homme, soulignent l’aide apportée par l’enseigne en matière de formation et de supports de communication et trouvent clientes, hôtes(esses) et vendeurs grâce à leurs actions sur les réseaux sociaux, le bouche à oreille, les flyers et les sites d’offres d’emploi.

Sébastien Felix sur Facebook

Le Blog de Philippe Durand

Nous sommes impatients de recueillir vos commentaires

Tags:
1 Commentaire
  1. david18 9 ans Il y a

    bonjour

    Je suis moi aussi VDI chez misstoysy et je confirme que l’homme a bien sa place dans ce métier. Chacun apporte sa pierre et son expérience, les hommes ont une autre façon de voir qui plait beaucoup aux femmes.

Laisser une réponse

Nous contacter

Laissez nous un message!

En cours d’envoi
ou

Vous connecter avec vos identifiants

ou    

Vous avez oublié vos informations ?

ou

Create Account

0 Partages
Partagez
Tweetez
Partagez