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EMPLOI VDI - CHOISIR SON ENTREPRISE DE VENTE A DOMICILE
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Vous recherchez un emploi dans la vente directe et plus particulièrement dans la vente à domicile (vente en réunion, ou vente en face à face) ou dans le marketing de réseau. 9 points de « contrôle » qui guideront votre choix de l’entreprise pour trouver votre emploi VDI.

Vente directe : La vente à domicile, le marketing relationnel et l’emploi

Les avantages

  • un secteur d’activité ouvert à tous dynamique et qui se porte bien.
  • la liberté d’exercer une activité professionnelle à temps choisi conciliable avec une autre activité et/ou votre vie de famille.
  • des possibilités de complément de revenus ou d’activité principale.
  • une rémunération directement basée sur votre motivation et votre implication personnelle.
  • une offre de formation interne et/ou externe et des possibilités d’évolution qui peuvent vous conduire à exercer avec un statut d’agent commercial ou de commerçant.
  • un cadre légal qui vous procure une protection sociale et des droits à la retraite de base avec un statut dédié (le Statut VDI) qui facilite le démarrage sans prise de risque ni investissement important.
  • la possibilité de cumuler les revenus issus de votre activité de vente à domicile avec d’autres revenus (salaires, retraite, RSA, ARE…)

Les inconvénients

  • Pas de cotisations à l’assurance chômage (vous ne pourrez donc pas prétendre aux allocations de chômage si vous cessez votre activité)
  • Pas de cotisations à la retraite complémentaire (en revanche, l’entreprise verse auprès de l’URSSAF, toutes les cotisation obligatoires pour la protection sociale et le régime de retraite de base).

Mais attention ! Ne cédez pas « aux chants des sirènes », il ne s’agit pas d’une formule magique pour gagner de l’argent facilement et sans rien faire… Il en va même de « l’image » de la vente à domicile et de la professionnalisation de ses métiers.

N’oubliez pas que le vocable de Vendeur à Domicile Indépendant (VDI) lui-même est assez explicite: pour être un bon vendeur (ou le devenir) vous devez posséder la « fibre commerciale », par ailleurs, être INDÉPENDANT implique des qualités d’organisation, de rigueur et de ténacité, une véritable volonté d’entreprendre et une bonne dose d’enthousiasme !




Les 9 points clés de votre choix

Associer CHOIX et EMPLOI est aujourd’hui un « luxe » offert par peu de secteurs d’activité, sachez en faire bon usage !

1) Vérifiez la compatibilité de votre situation personnelle avec celle de VDI

Renseignez-vous suffisamment pour être sûr (e) que votre situation actuelle vous permet de devenir VDI. (conditions requises et cumul avec une autre activité ou une situation particulière).

2) Précisez votre projet

Soyez clair avec vous-même, définissez vos objectifs et vos moyens :

  • S’agit-il d’un complément de revenus ou recherchez-vous une opportunité de réorientation professionnelle?
  • Combien de temps pouvez-vous et êtes-vous prêt à consacré à votre activité?
  • Quelle perspective de gains financiers ambitionnez-vous?
  • Quels sont vos besoins de formation et/ou d’accompagnement?
  • Quels délais pouvez-vous vous fixer pour développer votre activité?
  • Disposez-vous des « outils » nécessaires : véhicule, espace « bureau » (même réduit, il est important d’avoir un espace de travail dissocié de votre vie quotidienne), ordinateur, accès internet, téléphone portable…?

Approfondissez vos connaissances du métier de Vendeur à Domicile, de vos droits et obligations et des engagements réciproques entre vous et l’entreprise de vente directe.

3) Choisissez le secteur d’activité et le produit

La vente directe est aujourd’hui représentée dans tous les univers (mode, cosmétiques, cuisine, habitat, décoration, bien-être, jeux, loisirs créatifs, puériculture, épicerie…) vous avez donc la possibilité de trouver un produit qui correspond à votre personnalité et surtout que vous consommez.

Primordial pour guider votre recherche d’un Emploi VDI, choisissez un univers qui vous intéresse voire qui vous passionne et dans lequel vous vous sentirez à l’aise. Dans un premier temps, listez les entreprises qui distribuent en vente a domicile des produits en adéquation avec vos goûts, vos habitudes de consommation (et celles de votre entourage), vos connaissances… afin de comparer par la suite les propositions d’emploi.

Renseignez-vous sur l’étendue de la gamme de produits proposés par les marques et n’hésitez surtout pas à tester vous-même le (les) produits de plusieurs d’entre elles (dans un même univers) afin de vous faire votre propre opinion en termes de qualité, de fiabilité et d’originalité. Essayez de vous « mettre en situation » : êtes-vous séduit par le produit et avez-vous envie de le partager autour de vous? Comment? Rien de plus simple, participez à une réunion en tant que client, rencontrez d’autres vendeurs lors de salons ou de portes ouvertes et… prenez le temps de la réflexion !

Quelques questions que vous devez poser (ou vous poser) pour bien cerner la pertinence du (des) produits:

  • Où sont fabriqués les produits et par qui?
  • S’agit-il de produits renouvelables et donc vos ventes seront-elles récurrentes?
  • Analysez la concurrence et le positionnement du (des) produit (s) en matière de rapport qualité/prix.

4) Faites connaissance avec l’entreprise

Il est essentiel que vous partagiez les valeurs fondatrices de l’entreprise et sa « philosophie ». Visitez le site internet de la marque et particulièrement les rubriques « à propos » ou « qui sommes-nous », lisez les communications effectuées dans la presse, tout ceci afin d’en savoir plus sur l’entreprise et de vous assurer que vous partagez ses valeurs. Vous devez être fier de la marque que vous représentez car vous serez son ambassadeur !

Assurez-vous que l’entreprise est facilement identifiable (siège social, RCS, coordonnées de contact).

Vérifiez le « qui fait quoi » : prise de commandes, livraisons, recrutement…

5) Renseignez-vous sur le type de contrat proposé

La plupart du temps, vous rencontrerez deux types de contrats   :

  1. Le contrat VDI mandataire
  2. Le contrat VDI Acheteur/revendeur

Il n’y a pas de « meilleur contrat » et celui-ci résulte du choix de l’entreprise. Quelques sociétés proposent  néanmoins les deux « alternatives » et permettent de choisir entre un statut de mandataire et un statut d’acheteur/revendeur.

Lisez attentivement votre contrat avant de le signer, soyez attentif aux règles de communication de l’entreprise (publications sur les réseaux sociaux, blogs personnels, espace internet personnel sur le site de l’entreprise, intranet…).

6) Comparez le (les) kit (s) de démarrage

Celui-ci ne doit pas être appréhendé comme « le prix à payer pour travailler » mais comme un « investissement » dans votre parcours de micro entrepreneur. Cependant, son coût doit être faible et ne peut pas représenter une source de profit pour l’entreprise ou pour le « parrain » qui effectue un recrutement.

Vérifiez son contenu, le Kit de démarrage doit vous permettre de démarrer votre activité en vous fournissant les outils nécessaires (produits de démonstration, bons de commande, catalogues…) mais ne doit jamais représenter un stock minimal obligatoire.

7) Comparez l’offre de supports de communication

Pour promouvoir et exercer votre activité, vous aurez besoin de supports de communication (cartes de visite, flyers, catalogues, bons de commande). Ne négligez pas de comparer les conditions d’acquisition de ces outils d’aide à la vente et dont le coût impactera significativement votre bénéfice net.

8) Étudiez le plan de rémunération

Celui-ci doit être « lisible » et compréhensible pour être comparable. Quelques questions auxquelles vous devez être en mesure de répondre lorsque vous consultez le plan de rémunération:

  • Quel est le pourcentage de commissions (pour les mandataires) ou de marge (pour les acheteurs/revendeurs)?
  • Y a-t-il des seuils de chiffre d’affaire à franchir pour atteindre un niveau de rémunération supérieur?
  • Existe-t-il une possibilité de constituer une équipe (parrainage) et d’être ainsi rémunéré sur les ventes effectuées par les filleuls?
  • La rémunération sur les ventes des filleuls est-elle soumise à un minimum de chiffre d’affaires de ma part?

9) Vérifiez l’offre de formation et l’accompagnement

Vous êtes INDÉPENDANT certes, mais vous ne devez pas vous retrouver livré à vous-même. Que vous soyez recruté par un manager d’équipe ou directement par l’entreprise de vente directe, l’accompagnement dont vous bénéficierez au démarrage de votre activité sera déterminant de votre réussite. Seul, vous risquez de vous découragez trop rapidement, surtout si vous débutez dans le métier. Du « simple » coaching aux véritables challenges de motivation, veillez à trouver l’accompagnement qui vous convient.

Par ailleurs, informez-vous sur les possibilités de formation au sein de l’entreprise. Les formations « théoriques » sur les techniques de vente et le « savoir être » du vendeur sont autant de points d’appui pour vous permettre de progresser et de vous épanouir dans votre nouvelle activité.

Evitez les systèmes de vente illégitimes

Les recommandations de Direct Selling Europe (DSE) (association professionnelle pour la vente directe en Europe) :

Rappel

Article L122-6 du code de la consommation
  • Modifié par LOI n°2008-3 du 3 janvier 2008 – art. 39

Sont interdits :

1° La vente pratiquée par le procédé dit “de la boule de neige” ou tous autres procédés analogues consistant en particulier à offrir des marchandises au public en lui faisant espérer l’obtention de ces marchandises à titre gratuit ou contre remise d’une somme inférieure à leur valeur réelle et en subordonnant les ventes au placement de bons ou de tickets à des tiers ou à la collecte d’adhésions ou inscriptions ;

2° Le fait de proposer à une personne de collecter des adhésions ou de s’inscrire sur une liste en exigeant d’elle le versement d’une contrepartie quelconque et en lui faisant espérer des gains financiers résultant d’une progression du nombre de personnes recrutées ou inscrites plutôt que de la vente, de la fourniture ou de la consommation de biens ou services.

Dans le cas de réseaux de vente constitués par recrutement en chaîne d’adhérents ou d’affiliés, il est interdit d’obtenir d’un adhérent ou affilié du réseau le versement d’une somme correspondant à un droit d’entrée ou à l’acquisition de matériels ou de services à vocation pédagogique, de formation, de démonstration ou de vente ou tout autre matériel ou service analogue, lorsque ce versement conduit à un paiement ou à l’attribution d’un avantage bénéficiant à un ou plusieurs adhérents ou affiliés du réseau.

En outre, il est interdit, dans ces mêmes réseaux, d’obtenir d’un adhérent ou affilié l’acquisition d’un stock de marchandises destinées à la revente, sans garantie de reprise du stock aux conditions de l’achat, déduction faite éventuellement d’une somme n’excédant pas 10 % du prix correspondant. Cette garantie de reprise peut toutefois être limitée à une période d’un an après l’achat.

COMMENTAIRES

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1 Commentaire
  1. Françoise PICOLET 8 ans Il y a

    Excellent article, dont le sujet est fondamental pour qui envisage de se lancer dans la vente directe à domicile. Mais s’il importe en effet, d’examiner préalablement, avec attention, un certain nombre de critères, il importe tout autant de HIÉRARCHISER les dits critères :
    Quand on veut se lancer dans ce type d’activité, la première des choses est d’avoir une attirance pour le TYPE DE PRODUIT distribué par la Société qu’on envisage d’intégrer. Il convient donc, avant toute choses, de sélectionner un certain nombre d’entreprises selon ce critère.
    Puis on s’informera sur les différentes SOCIÉTÉS ainsi sélectionnées, notamment en étudiant, effectivement, leur site, particulièrement les rubriques à même de révéler leurs valeurs et leur éthique. À ce sujet, sachez que les Sociétés adhérentes de la Fédération de la Vente Directe (F.V.D.) s’engagent à respecter le code de conduite des entreprises de Vente Directe (dont le code éthique).
    Ensuite seulement, on pourra commencer à s’intéresser à des considérations plus « socio-économiques ». Mais même alors, la priorité ne sera pas encore d’étudier le plan de rémunération, mais d’abord le STATUT JURIDIQUE du commercial (du « Conseiller », « ambassadeur », « délégué », ou toute autre dénomination spécifique de chaque entreprise de Vente Directe) et tout ce qui s’y rattache (droit d’entrée ou non, stocks ou pas, reprise de stocks, valeur, contenu et conditions d’acquisition du kit initial de produits, conditions de reprise de ces produits en cas de départ, formation aux produits et aux techniques de vente, etc.). Les réponses de la Société à ce type de questions donnent généralement de bonnes indications sur le sérieux de la Société, sur son positionnement par rapport à la législation française en vigueur et sur le type de « vente à domicile » qu’elle pratique.
    L’aspect RÉMUNÉRATION (qui a néanmoins son importance, car personne ne choisit de faire ce type d’activité sans avoir un minimum d’objectif d’ordre financier, sinon il se serait probablement tourné plutôt vers le bénévolat), ne devra venir qu’ensuite. Car le cas échéant, mieux vaut travailler dans une entreprise sérieuse de Vente Directe à Domicile (V.A.D.), qui ne promet peut-être pas « monts et merveilles » financièrement parlant, mais qui vous aidera à réussir en vous dispensant une formation digne de ce nom, que dans une Société qui promet qu’on va y « décrocher la lune », mais qui est juridiquement discutable, qui ne dispense pas de formation réelle et dans laquelle on va devoir proposer des produits avec lesquels on n’est pas à l’aise ou auxquels on ne croit pas : il y a fort à parier que, contrairement aux apparences, c’est dans le premier type de Société que vous gagnerez, en réalité, le mieux votre vie. Et puis l’auteur de l’article a raison : méfiez-vous du « chant des sirènes » de Sociétés peu scrupuleuses qui vous promettent de « faire fortune », qui plus est le plus souvent « sans rien faire ». Si cela existait, ça se saurait !… Il est néanmoins tout-à-fait possible de bien gagner sa vie dans ce type de métier, à condition, de bien choisir sa Société et de s’en donner les moyens : de s’astreindre à apprendre et à mettre en pratique les techniques éprouvées (qui fonctionnent), de suivre les conseils éclairés de celles et ceux qui réussissent, de tirer parti de ses échecs et de faire preuve d’enthousiasme, de patience et de persévérance ; et aussi (parce que « liberté » ne signifie pas « néant », ni non plus « chaos ») de se fixer des obligations et de s’organiser, comme on le ferait pour n’importe quelle autre activité professionnelle (et cela, quel que soit le temps qu’on veut, ou qu’on peut consacrer à son activité de V.A.D.) ; sauf qu’ici, les obligations ne viennent pas de l’extérieur (encore moins d’une quelconque hiérarchie), pas plus que les objectifs, et que l’organisation peut se faire autour du reste de votre vie (privée et/ou professionnelle) !…
    Un autre aspect important à prendre en considération, c’est celui de la FORMATION et de l’ACCOMPAGNEMENT qui sont fournis (ou non) par la Société avec laquelle vous envisagez de vous engager. Toute Société sérieuse vous proposera une formation théorique, en présentiel et/ou en ligne, portant non seulement sur les aspects juridiques et administratifs, sur les produits et sur la cooptation de nouveaux VDI, mais aussi sur les « techniques de vente » (la prospection, la vente des produits, le cas échéant la tenue d’ « ateliers » ou de « réunions », la préparation de ces « ateliers » ou « réunions », la programmation de nouveaux rendez-vous, l’organisation etc.) ; par ailleurs vous serez probablement rattaché(e) à une équipe de V.D.I., animée par une personne expérimentée, dont le titre peut varier d’une société à l’autre et en fonction de sa position dans le « plan de carrière » de l’entreprise, mais qui devra toujours remplir la même mission auprès de vous et du reste de son équipe : vous transmettre sa motivation et son savoir-faire et favoriser le partage des expériences et des bonnes pratiques des un(e)s et des autres. Du reste, avant de vous engager, demandez donc à suivre la personne qui anime l’équipe que vous envisagez d’intégrer, et à assister à l’une des réunions qu’elle est sensée organiser régulièrement pour former, motiver et animer les Conseillères de son équipe. C’est un bon moyen d’évaluer, en amont, le bien-fondé du choix que vous vous apprêtez à faire.
    Un dernier point, qui est rarement abordé (vu que peu de Sociétés apportent véritablement une AIDE AU DÉMARRAGE des nouvelles / des nouveaux V.D.I.) est la manière dont vous devrez commencer votre activité. Je ne parle pas ici de votre kit initial de produits (qui est évidemment aussi à prendre en considération, après tout ça), mais de la manière dont vous serez ACCOMPAGNÉE pour trouver vos premiers rendez-vous : devrez-vous les trouver seule, ou bien vous propose-t-on une « réunion de lancement » ; et si oui, sous quelle forme, quel en sera l’objectif prioritaire, qui l’animera et qui programmera vos premiers rendez-vous ? Privilégiez toujours une Société et un manager d’équipe qui ne vous laissent pas seul(e) au démarrage de votre activité et plus précisément dans le difficile exercice qui consiste à programmer vos premiers rendez-vous avec votre réseau (famille, amis, relations etc.) ; choisissez une Société et/ou un manager qui ont compris que vous consacrer du temps et de l’énergie à ce moment crucial est un investissement qui peut rapporter gros en termes de réussite : la vôtre et, par voie de conséquence, la leur. Plus vous serez soutenue et accompagnée au démarrage, plus votre stock initial de rendez-vous sera important ; et plus votre « capital rendez-vous » sera étoffé, plus vous aurez de temps pour apprendre à programmer, ensuite, de nouveaux rendez-vous et donc aussi plus vous aurez de chances de réussir dans votre nouveau métier et de vous y inscrire dans la durée.
    Belle et longue carrière à vous !

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